Lustre solaire
Hello !
En triant mes photos, j'ai retrouvé une petite création que je ne vous avais pas encore montrée.
L'an dernier, j'avais chiné un bougeoir de plafond. Je souhaitais en faire un lustre écologique pour la terrasse. Du coup, j'ai acheté des lampes solaires dont j'ai enlevé la pointe qui était supposé aller dans la terre. Un peu de colle et le tour était joué.
Une petite lumière d'ambiance dont je n'ai jamais profité et que je n'ai pas retrouvée le jour du déménagement. Mais une idée que je reprendrai certainement avec d'autres supports.
Bisouilles
Calinquette
Colophon 2
Retour à Grignan pour la suite de mon dernier billet.
Après avoir visité le premier étage, nous sommes descendues au rez-de-chaussée, en passant par une jolie cour.
On continue la visite en entrant dans l’atelier du typographe, encore en fonctionnement. Hélas, pas le week-end, nous n’avons donc pas vu voir comment cela se passe. Par contre, nous avons bien senti les odeurs d’encre...
En bout de la cour, nous finissons la visite de manière peu ordinaire. On passe directement par la case prison et cachot (bien connue des imprimeurs, pour abus au droit d’expression). Ces lieux ont été transformés en salle d’exposition. Cet endroit est plein de surprises.
Dans la première pièce, nous trouvons un musée sur tout ce qui à trait à l'écriture. Des plumes, des encres, des encriers, des écritoires anciens, la cabane du relieur, etc.
Puis nous allons dans l'autre salle de la prison, et là, surprise ! Plein de machines à écrire derrière les barreaux. Très symbolique !
Nous voici à l'air libre. Nous ne resterons pas derrière les barreaux.
Colophon est aussi une maison d’édition. Tout bio, sans un gramme de numérique. On trouve donc des éditions réalisées dans les ateliers à la librairie où commence et finit la visite.
Elle se trouve dans une remarquable demeure qui date du 15ème siècle, lieu de résidence du bailli et siège de la cour de justice jusqu’en 1789 où se tint le tribunal révolutionnaire, qui fut par la suite une école de garçons à partir de la moitié du 19ème siècle. Restaurée, elle est maintenant imprimerie-librairie.
Colophon a pour but de sauvegarder toute la mémoire des typographes imprimeurs, de diffuser l’esprit des humanistes, de faire partager la passion pour les métiers du livre.
***
Pour finir, quelques pas dans les rues de Grignan.
Non ! Je n'ai pas craqué pour ces jolis sacs !
Voilà, la visite est terminée. Et comme nous étions déçues de ne pas avoir vu l'imprimerie fonctionner, l'imprimeur m'a fait cadeau de cette affiche d'une citation fort connue, sortie tout droit de ses machines...
Ce fut une semaine intense en couture le matin, et balades l'après-midi.
C'est fou ! J'ai habité cette région jusqu'à peu près mes quarante ans, et je ne l'avais jamais autant découverte que les deux fois où je suis venue chez ma soeur durant mon année d'érance. Peut-être un besoin de renouer avec mon passé... Ou la nostalgie d'une époque heureuse. En tout cas, j'ai aimé ces visites avec elle. Un pur bonheur !
En souhaitant que vous aimez me suivre aussi...
Bisouilles
Calinquette
Tellement moutonneux
Colophon 1
La semaine couture passée chez ma sœur, fin mai, s’est poursuivie, le samedi par la visite de l’atelier-musée Colophon à Grignan.
Nous avons laissé la voiture aux pieds des remparts de Grignan (voir billets ICI et LA), juste en-dessous du château , et avons arpenté les ruelles jusqu'à notre destination.
Nous voici arrivées. Les ateliers Colophon datent du 19ème siècle. Là, sont réunies des machines allant de de la presse à bras, datant de 1843, jusqu’à la machine à cylindre, en passant par le massicot (un des tous premiers) et la linotype, documents et gravures retraçant l’histoire des ouvriers imprimeurs et des typographes.
Un peu plus loin, une pièce reconstitue un atelier de composition typographique avec ses casses remplies de plomb, et la collection de caractères en bois.
Au prochain billet, je vous ferai visiter l'atelier encore en fonction, et vous aurez aussi une surprise...
Alors, à très vite !
BiSous ! BiZoux !
Calinquette
La savonnerie, cuisine, brocante et vinaigre
Bon quinze août à toutes et à tous !
Je continue la visite du moulin à huile de Nyons.
Après la fabrication de l'huile d'olive, nous arrivons à celle du savon.
La savonnerie se trouve au niveau des fondations du pont roman. Il y a un tunnel qui y amène. Elle est consruite dans cette cave, car il ne faut pas de chaleur pour la fabrication des savons. D'ailleurs, la production s'arrêtait en été. On y trouve les cuve creusées à même la roche, les séchoirs et un film qui explique comment cela se passait.
L'huile est transformée en savons, sous l'action de la soude et de la chaleur, dans un grand chaudron. Cela s'appelle la saponification ou « empâtage »
Puis vient le lavage. La pâte de savon est lavée plusieurs fois à l'eau salée afin d'éliminer le soude restante.
On peut alors cuire le savon durant dix jours à une température de 120° C sous surveillance du maître savonnier.
L'étape suivante est la liquidation : plusieurs lavages à l'eau pure pour le débarrasser de ses impuretés.
L’ensemble de ces étapes s’appelle “la cuite”. Phase déterminante et délicate, elle requiert toute l’attention du maître savonnier.
La pâte de savon est ensuite versée, encore chaude (entre 50 et 70 °C), dans les “mises”, gigantesques moules, grâce à un canal articulé en bois appelé “goulotte”.
Ensuite, le savon sèche pendant quarante-huit heures à l’air libre.
Une fois sec, le savon est coupé dans les mises en pains de 35 kg, à l’aide d’un couteau tiré par un treuil. Les pains sont à leur tour découpés dans une machine pour en faire des blocs de différentes tailles.
Enfin, on moule le savon.
Il existe deux types de marquage : frappé à la main pour les barres, ou moulé en machine pour le cube.
On quitte la savonnerie pour remonter à l'étage, en passant par la cuisine. Juste avant, de beaux savons anciens sont à admirer en vitrine.
La cuisine ancienne où étaient préparés et dégustés, les repas des ouvriers.
L'olive est un produit d'une grande richesse. Le fruit peut se manger vert ou noir. On en extrait de l'huile qui est excellente pour la santé et en cosmétique (c'est un très bon démaquillant naturel). On peut en tirer du savon, et même le bois d'olivier est précieux pour meubles et objets du quotidien. On finit par la boutique où j'ai acheté des savons tout doux et qui sentent très bon.
Au sortir du moulin, il y avait une jolie brocante. J'ai pris quelques photos pour les amoureu(ses)x de beaux objets anciens. J'ai été sérieuse, je n'ai pas craqué ! Même si les Médicis me faisaient de l'oeil...
A Nyons, il y a aussi une fabrique de vinaigres. Mais il était tard et la visite était finie. Je n'ai fait que quatre photos :
Ainsi se finit notre après-midi à Nyons. Il était bien tard et nous commencions à être bien fatiguées. En prime, il faisait bien chaud ce jour-là. Cependant, j'aimerai y retourner un jour pour visiter la scourtinerie dont je vous ai parlé lors du précédent billet.
En espérant que cette balade nyonsaise vous aura plu.
Belle journée ! Bisouilles !
Calinquette
La lune dans le nuage
Parfois, on a la tête dans les nuages, mais, là, c'est la lune de samedi qui était emmitouflée dans un nuage blanc, au beau milieu d'un ciel tout bleu.
Je l'ai pris en photo pour notre rendez-vous du lundi avec Arlette.
Belle semaine. Ne gardez pas trop la tête dans les nuages...
BiZoux ! BiSous !
Calinquette
Moulin à huile
Bonjour à toutes et à tous.
Aujourd’hui, nous restons à Nyons, pour une autre visite qui a suivi celle de la distillerie.
« La seule différence entre Nyons et le Paradis c’est qu’à Nyons, on est bien vivant »
disait René Barjavel. Enfant du pays, il a grandi sur ces terres entourées d’oliviers au pied des Baronnies Provençales.
La petite ville touristique de Nyons est classée parmi « Les Plus Beaux Détours de France ». C’est un village drômois situé dans le Parc naturel régional des Baronnies.
Sa topographie, son relief et sa situation géographique lui confèrent un microclimat exceptionnel puisqu'elle est nichée au cœur d'une cuvette naturelle et entourée de moyennes montagnes.
Une situation géographique idéale alliée à un climat des plus privilégié lui permettent de profiter et d'exploiter pleinement la qualité de son environnement.
Sa célèbre oliveraie classée aux sites remarquables du goût en témoigne. L'exceptionnel taux d'ensoleillement, les hivers doux, les chaudes journées d'été, l'absence du mistral, le caractère méditerranéen de la cité, … toutes ces conditions réunies ont valu à Nyons d'obtenir la première AOC pour les olives et pour l'huile d'olive en France.
(Sa production de vins est rattachée à l'appellation Côtes du Rhône)
Surnommée depuis longtemps « Le Petit Nice » Nyons a beaucoup d'attraits et a su en tirer parti. Un site de villégiature reconnu et apprécié depuis le XIXè siècle et qui ne cesse d'accroitre.
La ville possède également un patrimoine monumental, des bâtiments classés ou inscrits aux monuments historiques. Je vous ai déjà parlé de la Place des Arcades créée au XIVème siècle et consacrée aux marchés et aux foires de Nyons. Le quartier fort à l'allure médiévale dominée par la Tour randonne et la tour dite Dauphine (ICI).
Un autre de ces édifices est le pont Roman inauguré en 1409 par l'évêque de Vaison la Romaine, sur la rivière de l’Eygues. Il est au bout de la promenade de la Digue, là où se trouve la distillerie Bleu Provence que je vous ai montrée il y a peu.
Les vieux moulins datant du XVIIIème et XIXème siècles peuvent être visités. C’est ici que nous avons appris les opérations nécessaires à l'élaboration de l'huile d'olive.
Unique et insolite : La Scourtinerie, dernière fabrique en France de scourtins, petits paniers plats tressés en en fibre de coco utilisés comme filtre pour l’extraction de l’huile d’olive. Nous n’avons hélas pas eu le temps de la visiter. L’après-midi était trop courte pour tout faire. Ce n'est que partie remise.
En attendant, on va donc visiter ce moulin à huile qui date de 1870.
On entre d'abord par la boutique joliment mise en scène, où se trouvent huile d'olive et savons. Parce qu'ici se trouve à la fois un musée de l'huile d'olive, mais aussi une ancienne savonnerie.
Puis, on descend au sous-sol pour une visite guidée par trois films qui retracent la vie de cet endroit, et expliquent l'utilisation de l'olive sous toutes ses formes. Rien ne se perd avec ce produit. Je vous fais une explication rapide, et laisse ensuite place aux photos de toutes mes machines de l'époque.
On utilise l’olive noire aux arômes d’artichaut et de noisette pour la fabrication de l’huile.
Une fois les olives cueillies, elles sont transitées au Moulin, là le Moulinier peut entamer la première étape de fabrication de l’huile d’olive. Les olives ont effeuillées et lavées.
Puis, elles passent sous des meules en granit pour être broyées. L’olive n’est pas dénoyautée, cela permet une meilleure conservation de l’huile, grâce aux propriétés de l’amande qui se trouve à l’intérieur. Le broyage doit se faire à une température inférieure à 27° C. Dans l’ancien moulin, la température est fraîche, très fraîche !
La pulpe est récupérée, et mise dans des scourtins qui passent ensuite sous presse afin de récupérer le liquide doré. C’est ce qu’on appelle la première pression à froid.
Les scourtin est une sorte de panier, ou béret en fibre de coco, fabriqués eux aussi à Nyons.
Je vous invite d’ailleurs à cliquer sur l’image ci-dessous pour en apprendre plus.
(On y apprend qu’après le gel de 1956, ils ont d’ailleurs lancé une nouvelle mode : celle des tapis provençaux, la production de scourtins ne pouvant se poursuivre, faute d’oliviers).
La pâte sèche qui reste s’appelle les grignons. Ils peuvent être utilisés en tant que compost pour les champs d’oliviers. Certains boulangers pâtissiers s’en servent depuis peu comme chapelure. Ils peuvent aussi être employés comme combustible pour le chauffage ou employés dans l’alimentation du bétail (ovins).
Autrefois, les grignons avaient un débouché important dans l'industrie agroalimentaire, par l'extraction de l'huile résiduelle à l'aide de solvants. Elle était ensuite raffinée pour conduire à la catégorie huile de grignons d'olive raffinée et assemblée avec de l'huile d'olive vierge afin de produire de l'huile de grignon d'olive, huile alimentaire bon marché. Cette huile de grignon d'olive est toujours utilisée dans la fabrication du savon de Marseille
L’entreposage de l’huile d’olive se faisait dans de grandes jarres en terre cuite dont le haut était vernis afin que les souris n'y entrent pas..
Avant de voir mes photos, je vous invite à cliquer sur l'image ci-dessous pour une petite présentation du lieu par son actuel propriétaire :
Dans la seconde salle se trouvent de nombreuses lampes anciennes qui servaient à éclairer les moulins, ainsi que divers objets du quotidien ou souvenirs de ceux qui ont construit ce lieu (Cf. lien de la première vidéo).
Puis nous avons pris un couloir qui nous a amenées directement au pied souterrain du pont roman. Parce ce que là, se trouvait la savonnerie.
Ce sera pour un prochain billet...
A bientôt donc pour la suite, gros poutous.
Calinquette
Couronnes de lavande
Vous n'êtes pas sans savoir que j'aime particulièrement la lavande et son odeur.
Je me suis donc lancée dans un petit bricolage que ne sollicitait pas mes épaules : la confection de deux couronnes.
Pour la première, j'ai pris comme support un coeur en bois que j'avais. En finition, j'ai mis un petit ruban de satin violet et la broche que ma soeur m'avait faite pour le mariage de ma nièce, elle aussi en ruban de satin.
Je l'ai accrochée au-dessus de la petite fenêtre de mon entrée.
Comme il me restait de la lavande, j'ai pris un cintre que j'ai plus ou moins mis en forme de coeur. En finition, juste de la ficelle de lin.
Celle-ci, je l'ai placée directement sur ma porte d'entrée, en couronne de bienvenue.
Deux petits bricolages sympas qui fleurent bon la lavande.
Alors, laquelle préférez-vous ?
Dans l'attente de vos réponse, je vous fais de gros poutous.
Calinquette
Des traits dans le ciel
Hello,
Comme tous les lundis, on commence la semaine avec le ciel pour Arlette.
Voici celui d'hier matin, où plusieurs avions se sont rencontrés dans le ciel et ont laissé des traces blanches qui se sont estompées au fil du temps, pour ressembler à des nuages.
Douce semaine à tout(e)s.
BiZoux ! BiSoux !
Calinquette