Il y a des jours comme ça, où l'on vit des instants magiques.

Ce fut le cas pour moi samedi dernier.

Cela a commencé par un message :

" Bonjour,
J'aime bien régulièrement faire un petit tour sur votre blog.
Je possède un certain nombre de vieux napperons crochetés main ou brodés mains, avec des jours ou de la dentelle, sur du tissu ancien blanc. Je n'en ferai rien, je n'ai pas envie de les jeter, ce serait dommage, et cela n'intéresses personne autour de moi, alors, au vu de vos réalisations avec ce genre de matériau, je me demande si vous Seriez intéressée par l'envoi de ces napperons (j'habite à côté de Reims 51), il y en a une vingtaine.
 Vous de me dire si cela vous intéresse ou pas, merci de votre réponse.
Je ne demande rien en échange, c'est cadeau.
Bien cordialement.
Corinne"

Comment dire non à une telle attention ?

Aussitôt dit oui, presque reçu !

Que dire sur toutes ces beautés reçues ? Rien, je vous laisse deviner mon émoi devant tout ça. Principalement du Richelieu si rare et si cher par chez moi... Je me tais, regardez :

Merci Corinne. Je suis ravie de tous ces bonheurs ! Il est tellement rare de trouver des personnes désintéressées, maintenant, que j'en apprécie encore plus le geste. Vous êtes adorable !

Le pire, c'est que ce même jour, j'ai reçu un autre colis de Domie. Elle aussi non blogueuse. Suite à mes ennuis personnels, nous avons échangé de nombreux mails privés et une véritable amitié est née entre nous. C'est une belle personne, comme il est précieux d'avoir à ses côtés.

Un livre magnifique. De splendides photos accompagnées de superbes textes. Je ne les ai pas encore tous lu, c'est le genre de chose qui se déguste à petite dose...

Merci douce amie pour ce présent qui me va droit au coeur. Je vais le garder précieusement sur ma table de chevet. Je suis très touchée par ce geste.

Et comme je suis dans les remerciements, je vous montre cette jolie photo que Lydie m'a envoyée.

La journée s'est terminée dans un restaurant indou pakistanais. Nous avons fêté l'anniversaire de Monsieur. Un de plus pris sur la maladie.

Les photos sont moyennes, la lumière était tamisée...

Un week-end qui a commencé sous le signe du bonheur. La vie est bien belle parfois. Et ce, grâce à de bien belles personnes !!!

Vous croyez que c'est fini ? Et bien non ! Lundi un nouveau colis pour moi. Avec un message un peu spécial... D'abord ouvrir les cadeaux, et ensuite lire la lettre. D'ordinaire, je fais l'inverse, mais je me suis pliée à la demande.

En fait, c'est une "Sauterelle", qui, rangeant ses affaires a pensé à la blogueuse qui collectionne les chats. Du coup, sa maman me les a envoyés, ces petits trésors d'enfance qu'elle a voulu me confier. Je vais faire en sorte d'être à la hauteur de la confiance qu'elle a placé en moi ! Je vous laisse voir...

Décidément, dans la famille, la gentillesse une affaire de Coeur (de Breitz) ! Et oui, la sauterelle, c'est la fille de Jeanne...

Merci à vous deux les filles, c'est gentil de penser à moi ! Votre attention m'a beaucoup touchée. Vous êtes géniales.

 Bon, cette fois, c'est fini. Je dois dire que tant de bonheur, ça fait quand même beaucoup ! Donc, j'arrête là. Après, je risque de faire des jalouses. Ce serait triste.

Je vous bisouille tout doux. A bientôt.

Calinquette

Une nouvelle semaine commence. Et pour ne pas faillir à la coutume, je vous propose de la débuter avec le ciel du lundi, rendez vous  chez Sylvie & Arlette.

Lundi soir, en rentrant du travail, après dix neuf heures, je me suis arrêtée au bord de la route pour photographier celui-ci que j'ai trouvé grandiose. Les nuages pommelés dépassaient le contenu de mon objectif.

Mais comme le dit un proverbe ardéchois, "ciel pommelé n'est pas de longue durée".

Un peu plus loin, le Vercors s'habillait de mille couleurs.

Il nous annonçait, ce beau ciel, des intempéries à la hauteur de son impressionnante beauté. Des trombes d'eau ! L'épisode cévenol faisant son retour. Le garage a encore été inondé, malgré le barrage mis en place et l'évacuation prévue à cet effet. Quand c'est trop, c'est trop. Quelques photos prises après. Pendant, j'étais bien trop occupée à chasser l'eau...

Et notre joli travail de cet été parti on ne sait où ! Tout ça parce que la mairie repousse d'année en année les travaux de voirie promis. En effet, le bouches d'égouts sont bien présentes dans la pente qui mène à nos maisons, mais elles ont été placées en dehors du trajet de l'eau. Donc elles ne servent à RIEN !!! Constaté mille fois, on nous dit que ce sera fait mais QUAND ???

Même à Valence, les rues étaient saturées d'eau. Beaucoup de magasins ont été inondés. Photos prises de mon boulot.

Le soleil est revenu. Il ne reste plus qu'à réparer les dégâts. Mon mimosa bien arrimé au mur par des pitons a été lui aussi arraché.

J'ai été obligée de le couper. Il me faut resceller des attaches au mur. Et sans doute d'autres soucis pas encore vus, car impossible d'aller au jardin, une vraie piscine !

Je tiens à remercier celles qui se sont inquiétées pour moi. Rien que du matériel, mais c'est pénible à force. Quand on sait qu'il ne faudrait pas grand chose pour dévier le problème récurrent ! Et encore, heureusement que nous avons fait notre mur de clôture, sinon...

Que votre semaine soit belle et ensoleillée. Plein de bisouilles.

Calinquette

Le miroir, un accessoire indispensable de nos jours est largement relié à la mode.

Alors que nous pouvons tout observer autour de nous, cet objet nous permet de nous observer nous même.

A l'époque préhistorique, c'est dans des pierres polies ou dans l'eau que les humains peuvent contempler leur reflet.

Dans les maisons, la vitre est rare pour ne pas dire absente, on remplace le verre par du papier huilé.

Obtenir du verre à vitre blanc est compliqué car il faut étamer le verre c'est-à-dire appliquer à chaud une couche de plomb et d'étain. Pour cela, il faut que le verre soit fin et régulier afin de résister à la chaleur. 

C'est à la fin du Moyen-Age que le miroir commence à se diffuser dans les châteaux et les villes, mais il reste petit et cher. Ces miroirs de taille réduite se portent comme une parure, sur un chapeau par exemple. Les grands miroirs de métal, eux, sont effectivement utilisés pour la toilette.

 

A l'époque moderne, le miroir reste un objet de luxe. La technique évolue et permet d'obtenir des miroirs plus grands et bon marché par rapport au XVIIème siècle. On considère qu'à la fin du XVIIIème siècle, la moitié des foyers parisiens en possèdent un. C'est sous Louis XIV qu'apparaît le cadre richement sculpté et doré à la française comme on peut l'admirer au château de Versailles.

 

Le miroir devient alors un objet indispensable tant pour la décoration intérieure que pour le confort. 

 Il se démocratise au XIXème siècle. Pourtant, au début du XXème siècle, nombreuses sont les maisons de campagne dépourvues de miroirs.

Il est aussi à noter que le miroir n'a pas qu'une fonction d'accessoire de beauté mais permet aussi de donner une illusion de lumière et d'espace dans un intérieur.

 

Quelle vérité sort donc du miroir ? Une image inversée, notre réalité ou celle des autres ? Certains passent leur temps devant leur miroir, amoureux de leur image, tout comme Narcisse. D'autres l'évitent. Mais avec ou sans miroir, de partout il est possible de voir son image. Dans les rétroviseurs,

 les vitrines, les portes vitrées...

Le miroir ne ment pas quand il nous montre le temps qui passe sur nos visages.

Cependant, dans la peinture il est généralement représentatif de la beauté et de la jeunesse.

 

Miroir magique des contes de fées. Laquelle d'entre nous n'en n'a pas rêvé ?

 

 

Selon les spécialistes de la psychologie animale, seules les espèces les plus évoluées sont capables de se reconnaître dans leur propre reflet.

Mais qui n'a jamais craqué devant un animal découvrant son image dans un miroir. Personnellement, j'y passerais des heures...

 

 

Chez moi, le miroir est objet déco. Il me permet de voir si je n'ai pas mis ma jupe devant-derrière, si je n'ai pas une mèche à la Tintin, mais je ne lui accorde que peu de temps. Il est trop méchant avec moi, laissant apparaître mes kilos superflus, mes cheveux blancs et mes rides.

 

 

Chez moi, il peut se placer dans d'anciens cadres de famille.

 

 

Encadrés par mon père, ou miroir à main, relooké cet été.

 

 

Il se place dans le couloir pour agrandir l'endroit.

 

 

Se tortille de fer.

 

 

Il est ancien, de famille, patiné par le temps.

 

 

Dans la pièce à vivre, ancien et de famille.

 

 

Il est de poche, et se fait chat.

 

 

Le miroir a sa place dans ma maison, en tant qu'objet décoratif à part entière.

 

Le miroir qui en a inspiré plus d'un, plus d'une. Celui là même qui nous fait parfois rêver d'être une autre personne...

 

 

Il reste la superstition !  Casser un miroir apporterait sept ans de malheur ! Cela dit il semblerait que cette superstition ait un fond historique. En effet, autrefois on pensait que le miroir renfermait l'âme des morts et que le briser c'était libérer cette âme en colère qui viendrait vous hanter 7 ans durant.

 

Et chez vous, qu'en est il du miroir ?

En tout cas, c'était ma participation à la ronde de Lylou, sur une de mes sugestions... Et je la remercie pour cet honneur. J'espère ne pas l'avoir déçue...

 

Que vos miroirs reflètent toujours la beauté de vos âmes. Bisouilles toutes douces.

 

Calinquette

 

 

Vendredi dernier, une belle surprise m'attendait...

Evelyne m'a envoyé de superbes créas ! Avec un peu de retard pour mon anniversaire...

Une magnifique carte.

Et ce tableau !

Tous ces détails, ces jolis tags, ces dentelles, cadrans et téléphone. Photo ancienne, perles, clés. Bref, plein de choses que j'aime !!!

Heureuse de partager mon bonheur avec vous. Encore mille merci à toi ma belle créative !

Bisous à tous.

Calinquette

C'est lundi, et donc le rendez vous chez Sylvie & Arlette.

Pas de ciel du jour, puisque je suis au boulot. Mais celui de jeudi dernier.

Tout d'abord, le matin, en partant à ma journée syndicale. Et oui, ces derniers temps, j'ai rajouté une activité à mon quota...

Vers dix huit heures, en rentrant chez moi.

Et plus tard, à la maison. On ne le voit pas, mais la pluie accompagnait ce joli rose.

Enore une évolution d'un ciel sur une journée.

Très belle semaine à tous. Plein de BiZouX.

Calinquette

Quel point commun entre les deux ?

Simplement l'amitié.

En fait, cette semaine, deux aminautes fêtaient leur anniversaire. Alors, j'ai pensé leur faire ce que je sais le mieux, des petits cadres à ma façon.

Pour Monique, un cadre en laiton, de la toile à matelas, un napperon ancien, un charm cage à oiseau, un petit noeud et du rembourage.

Pour Patricia, même toile, un autre napperon, de la dentelle et deux pièces ancienne trouées. Une française et une espagnole. Pas besoin de repeindre le cadre, elle aime le vert...

Deux petits cadres pour deux adorables personnes.

J'ai pris grand plaisir à les réaliser pour elles.

Il se passe des choses chez les aminautes...

Tout d'abord, chez Jeanne, une nouvelle édition du jeu des binômes.

Et dans un joli boudoir, celui d'Amega, un gabarit de broderie à gagner...

C'est tout pour aujourd'hui ! Il fait un salle temps, alors je compte sur vous pour aller les visiter...

Gros bisous

Calinquette

L'été est fini.

Les blés sont ramassés, les tournesols fanés.

La semaine dernière, nous avons rentré le bois pour l'hiver.

Même dans la maison, tout est prêt pour se chauffer. Le bois, le petit bois...

Et quand l'été est fini, il reste à en fermer la porte et pour cela aller à la dernière brocante de Haute Ardèche.

A Lalouvesc. Après celle ci, il n'y en aura plus.

C'est par un petit onze degrés que je suis arrivée. Heureusement, j'avais prévu manteau et écharpe, ainsi que des souliers fermés...

Moins d'exposants cette année, et moins de visiteurs aussi. Peut être le froid ?

Et comme chaque année, je me suis fait mon plaisir aux myrtilles. Une tarte et la spécialité du village, le Pavé de Saint Régis... Tradition oblige !

Mais j'ai aussi fait ma fourmi. J'ai emmagasiné pour l'hiver...

J'ai trouvé de quoi faire quelques créations de couture.

Une chemise en coton, une robe ancienne d'enfant.

Un grand coupon de tissu. De la dentelle rose. Trois petits rideaux anciens.

Des coupons de broderie anglaise, un entre deux.

Des mouchoirs brodés.

Des échantillons de broderie anglaise.

Deux grandes longueurs de dentelles. Une large et une plus petite.

Un col de dentelle. Une grande longueur de fine dentelle transparente. Des petits cadeaux d'une vendeuse.

Deux vieux cintres. J'ai déjà une idée de ce que je vais en faire.

Et un petit cadre à relooker.

L'été se termine. J'ai fait mes provisions pour les mauvais jours. Maintenant, l'automne peut arriver...

Doux bisous.

Calinquette

Un samedi matin, en descendant travailler, j'ai été attirée par une belle lumière sur ma gauche.

Comme j'étais en avance, j'ai fait demi tour et me suis arrêtée un moment avec mon portable.

Là, juste au dessus du Rhône, le soleil se levait.

Et se reflétait dans l'eau.

Une envie de m'asseoir sur ce banc, juste en face du spectacle. Mais se souvenir que le devoir m'appelait...

Tourner le dos et se diriger vers la voiture. Mais entre temps regarder à gauche, puis à droite, avec l'envie irrésistible de prendre ce chemin longeant le fleuve, pour s'échapper, prendre l'air de cette matinée naissante et fort calme.

Quel côté choisir ?

Un cycliste m'a fait sursauter, me sortant de mon rêve éveillé.

Alors, je suis revenue à la réalité et j'ai pris...

... le chemin du boulot !

C'était ma participation au ciel du lundi chez Sylvie & Arlette.

Belle semaine ! Bisettes.

Calinquette

Petit retour à l'école, grâce à ce porte manteau chiné il y a deux ans.

A l'état brut.

J'ai passé dessus un mélange de ma composition et l'ai patiné de blanc et usé. Ajout de 5 plaques numérotées en porcelaine. J'ai juste stabilisé la rouille des porte vêtements et hop !

Je l'ai gardé pour moi celui-ci. il était prévu de le mettre dans le gîte que nous envisagions d'acheter. Pour l'heure, il se cache dans le bureau, en attendant des jours meilleurs...

Bisouilles. @ très vite.

Calinquette

Partir au matin. Traverser l'Ardèche. S'arrêter faire des photos.

Passer par le col des Quatre Vios (Quatre vents). 1149 mètres d'altitude.

Descendre vers le Sud.

Le Col de l'Escrinet (787 mètres d'altitude).

Et s'arrêter à Ruoms, joli petit village médiéval de la rive gauche de la rivière Ardèche, en Bas Vivarais.

Y faire la brocante. Peu d'exposants hélas. Un peu déçus après deux heures de route...

Mais bon, ce fut l'occasion de se faire un petit restaurant, et de manger une bonne glace. Ça change les idées !

Et puis, j'ai trouvé mon trident camarguais. Depuis le temps que j'en cherchais un...

Et encore de nouvelles bobines anciennes.

Et surtout, j'y ai retrouvé Viviane ! Je voulais me venger de tous ses cadeaux d'anniversaire et lui avait préparé quelques bricoles...

Mais c'était mal la connaître, car elle aussi avait (encore) quelque chose pour moi. Un cadeau fort utile pour ma tête de linotte, et surtout fort beau !

Même mon mari a eu droit à un petit cadeau...

Nous avons passé un très agréable moment ensemble, autour d'un café. Mais comme le temps passe vite quand on est en si bonne compagnie. C'est fou. En tout cas, bien heureuse d'avoir fait sa rencontre. Une belle personne que notre Vivi. Comme le laisse deviner son blog.

Bref, que du bonheur ! Merci ma belle pour ce bon moment de partages. A refaire quand tu veux !

Mais il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, il a bien fallu rentrer à la maison.

Voilà un dimanche fort sympathique qui me laissera un très bon souvenir.

Bisouilles.

Calinquette